A l'heure où les Pigeons de la RTBF soulignent la présence de nombreux pesticides dans certaines références de thés, il nous semblait intéressant de faire un point complémentaire sur les avantages de consommer la célèbre petite feuille verte du Camellia Sinensis dans sa version bio.
Etat des lieux de la production
Pour répondre à une demande mondiale qui ne cesse de croître, la culture du thé prend malheureusement très souvent la forme d’une monoculture intensive. Orchestrées par les multinationales
agro-alimentaires, les grandes plantations d’Inde, de Ceylan ou d’Afrique ont copieusement recours aux engrais, herbicides et autres pesticides chimiques. Des composés toxiques, qui freinent la
pollinisation, appauvrissent les sols et dégradent le biotope naturel, quand ils ne portent pas carrément atteinte à notre santé.
Conversion à l’horizon
Depuis plusieurs années maintenant, les propriétaires des jardins de thé des pays producteurs optent pour une conversion au bio. Pour atteindre ce statut, ils doivent développer un micro-écosystème respectueux du sol, des ressources en eau et de la biodiversité. Cultivés sans engrais chimiques, les théiers bio nous offrent ainsi un double avantage : savourer une infusion sans résidu nocif pour la santé et contribuer à la protection de l’environnement.
Thé et vin, même credo
Mais comme pour la culture de la vigne, le respect d’un cahier des charges estampillé bio ne suffit pas pour donner naissance à un cru d’exception. Un autre ingrédient indispensable entre en jeu
dans la composition de ces divins breuvages : le talent du producteur. Bio ou pas, un bon vin ou un bon thé ne peuvent se passer de la passion ni du don de celui qui le fait! Et comme pour leurs
cousins vineux, les théiers ne donneront le meilleur de leurs feuilles qu’à certaines conditions : altitude, latitude, qualité de la cueillette et de la fabrication.
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